TGV Lyon-Turin : la ligne ferroviaire « ne se fera pas », assure Luigi Di Maio

La ligne ferroviaire à haute vitesse Lyon-Turin bientôt à l’origine de brouilles dans la coalition au pouvoir en Italie ?

Les dernières déclarations du vice-premier ministre – et chef du Mouvement 5 étoiles (M5S) –, Luigi Di Maio, pourraient faire des remous, y compris jusqu’à Paris. « A la fin, la TAV [nom italien du TGV Lyon-Turin] ne se fera pas », a-t-il déclaré, dimanche 3 février, au risque de créer des tensions avec Paris, mais surtout avec l’autre membre de la coalition au pouvoir, la Ligue (extrême droite) de M. Salvini.

La veille déjà, il avait affirmé que le débat était « clos » :

« Nous pouvons simplement dire que tant que le M5S sera au gouvernement, ce chantier ne débutera pas. »

L’annulation de la construction de cette ligne ferroviaire à haute vitesse, qu’il considère comme un gaspillage d’argent public, était l’un des chevaux de bataille du parti antisystème M5S pendant la campagne électorale. Au contraire de la Ligue, dont l’électorat, en grande partie situé dans le nord, riche et développé, de l’Italie, est favorable à cette ligne.