“Gilets jaunes”, voici pourquoi payer les députés et sénateurs au smic n’est pas une bonne idée
Un élément revient sans cesse dans les revendications des “gilets jaunes”, et plus largement dans les commentaires sur nos institutions politiques : la remise en cause des avantages extravagants dont sont supposés jouir les parlementaires. La critique n’est pas nouvelle.
Certains semblent regretter l’époque où l’engagement politique était une activité bénévole – mais de fait réservée aux citoyens aisés. D’autres font référence à une époque révolue, où les parlementaires cumulaient massivement les mandats, les indemnités et les avantages. D’autres, encore, considèrent qu’il conviendrait pour tous les élus de vivre chichement, afin de mieux comprendre le quotidien des classes laborieuses.
Cette revendication pose trois problèmes.