En Russie, Vladimir Poutine confronté à une chute de popularité

Les questions intérieures, sociales et économiques, ont dominé, jeudi, la conférence annuelle du président russe dont la côte de popularité a chuté ces derniers mois.

Le chef du Kremlin connaît la chanson. Depuis 2001, hormis les « années Medvedev » entre 2008 et 2012, lors de l’inversion des rôles avec son premier ministre devenu président, Vladimir Poutine se plie au rite d’une conférence annuelle.

Pas moins de trois heures d’affilée pour dresser le bilan de l’année écoulée, face à un nombre toujours croissant de journalistes – 1 702 Russes et étrangers étaient accrédités pour cette quatorzième édition qui s’est tenue, comme à l’accoutumée, au Centre international de Moscou, jeudi 20 décembre. Mais cette fois, en dépit d’un regain de tensions avec l’Occident, les questions de politique intérieure ont dominé.

« Vladimir Vladimirovitch, vous avez dressé, au début, un bilan macroéconomique qui donne l’impression que nous vivons de mieux en mieux. Les habitants de Paris devraient nous envier, si l’on en croit ces statistiques », a hasardé un journaliste après que le président eut donné lecture d’une liste d’indicateurs positifs.